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Bonjour je suis Maryvonne Femenias née en 1946 à Birkadem, Alger fille de Femenias René et de Bart Odette Son frère Georges était enseignant à Birkadem . Il y avait aussi Fernand, Marcel et Gilberte soit cinq enfants . Aujourd'hui madame Femenias-Jacquet , c'est à Lyon que nous partageons notre vie * Maryvonne
Née le 08/05/1946 à BIRKADEM ALGER DEPARTEMENT FRANÇAIS D’ALGÉRIE , acte de naissance N°92, le docteur GUELPA me présenta à ma mère à 24h 30 et je rejoignais ainsi dans la famille, mon frère GERALD de 4 ans mon aîné à la cour Lescure montée de la colonie .
Autour
de cette cour se côtoyaient Arabes et Européens. Il y avait entre
autre ma grand-mère maternelle et son se trouvent dans le texte Les Norias de BIRKADEM . Ma mère disait que notre village était parti de 7 petites vieilles et de 2 petits vieux et que presque tout le monde européen de BIRKADEM était apparenté. En effet il y avait la famille SINTES, mariage de ma tante Lucie FEMENIAS , la famille FEDELICH, mariage de ma tante Madeleine FEMENIAS , les familles FEMENIAS, mariage de mon oncle ANTOINE. Il y avait les familles BART de mes oncles MARCEL ET GEORGES ( coté maternel ) en remontant dans le passé on retrouve aussi des familles alliées : TIXIDOR, PONS, MAS, BAGUR, TORENT, ARNAUD. Une autre sœur de ma mère GILBERTE décédée avant ma naissance a été mariée à MAX GINO et habitait HYDRA. De cette branche de famille coté GINO ma
mère était très
liée avec
RAYMONDE, la sœur de MAX , qui était mariée avec ORESTE FLECCHIA .
Depuis deux sœurs. Les données généalogiques des familles BART et JOLLY m’ont été fournies par le mari des filles de GILBERTE et MAX GINO , JULES CREMADES.
Je me souviens de mes beaux dimanches au Bateau cassé. Oreste FLECCHIA à bord de son camion venait de la
Colonne Voirol, du
Château des
Tourelles et remplissait son bahut à BIRKADEM avec la famille
SINTES établissements FEDELICH comme transporteur du personnel, des marchandises et au ramassage des oranges ou parfois on allait l’aider. En 1949 la famille c’est agrandie avec l’arrivée de ma sœur MARTINE.
Puis
nous avons déménagé Impasse MAS, une maisonnette que nous avons
achetée à un cousin( MAS Gabriel )
En remontant dans mes recherches j’ai appris que mon arrière-grand-père qui à vécu à CRESCIA en ALGÉRIE et qui est né dans cette localité avait 16 frères et sœurs. Pour le moment nous n'en avons trouvé que 9 mais nous continuons les recherches. En tout cas, de mes souvenirs de jeunesse, je ne me souviens pas avoir eu connaissance de cette ribambelle de famille. Ce qui est sûr, j’ai après 40 ans de recul toujours la nostalgie des odeurs, des bruits et de la vie passée là-bas de l’autre côté de la mer dans ce petit coin de France qu'était l'Algérie A BIRKADEM l’école se trouvait prés de la mairie. Voici une de mes photos de classe
de gauche à droite (en bleu la famille directe ou par filiation) Rang du haut : Yamina LAOURI, Annie JUDICIEN, Maryse OMEDES , Mme LEGRIFFON, Mme LACUVE, Danielle MERCADAL,Therese KAMMER , Christiane BONAFOUX, Irene SINTES, Anissa BELTRACHE , Rang du milieu :louise FEMENIAS, Annie PASQUIE, Helene GORIAS, Leila MAUBAREC, Fatma-zora TOUATI, Aicha BENCHOUBANE, Myriem MESSIOURI, Danielle HECKINBURN, Fadila AMITOUCHE Adha louar Rang du bas :Marie-jeanne BENEJAM ,Marlene FERRER,Fatma-zora OUCHEME ,Zinouba, GASSOUM, Henriette MURRIER ? Samia HARRAR , Jocelyne FARCETTE, Suzanne VERDU, Salira HABOUB, ?? MARYVONNE FEMENIAS, Simone GIOVANI.
Maryvonne *
PS: Je laisse le soin à Gilbert Jacquet mon mari, de
se présenter. MA JEUNESSE
JACQUET Gilbert joseph walter né le 17 mai 1942 a LYON à l’hôtel dieu n°1334 du registre . Né pendant la guerre en 1942, aucun souvenir me rappelle cette période, sauf quelques anecdotes ; soit disant, pendant les alertes (bombardements d’aviations) il paraît que je chantais et que j’étais le bout en train de la cave, car notre maison immeuble de 5 étages, situé dans la banlieue lyonnaise à Villeurbanne au 76 rue Magenta comportait une cave qui se rejoignait avec les immeubles voisins. C’était la période des tickets de ravitaillement. Mon père allait chercher le complément de nourriture dans les fermes à Monsols (environ 100 k), il parcourait cette route à vélo avec une remorque derrière, ma mère freinait dans les descentes à l’aide d’un bâton. Il aimait raconter qu’une fois au « col de Crie » il avait été pris dans une fusillade entre Allemands et Maquisards.
Les soirées en ce temps là ce passaient ou devant le poste, ou au bistrot du bas avec notre voisin l’accordéoniste (KIKI) qui plus tard a acheté un café jeux de boules à Craponne. En dessous de chez nous il y avait la famille Mollard, dont le père lui aussi travaillait à l’OTL. Je me souviens de notre appartement sous les toits, il y avait 2 alcôves, une cuisine mansardée, dans laquelle la lumière pénétrait par 2 vasistas, une salle à manger avec en vue la colline de Fourvière,. De cette fenêtre nous étions aux premières loges pour admirer les feux d’artifices de Lyon. On y voyait aussi la cour de l’immeuble voisin où j’allais jouer, et je revois encore le visage de ma Mère, de mon Père ou de mon Frère, me criant de monter manger. Il y avait aussi un WC, avec une chasse d’eau automatique ( tout les quarts d’heures ) que mes parents avaient fait couper car elle consommait trop d’eau, de ce fait nous nous servions d’un seau plein d’eau. En ce temps là, le papier hygiénique était du journal coupé en bandes.
La cuisine était assez grande, elle partait d’une hauteur de 3 mètres pour finir mansardée à 1m40. Derrière, sous le toit, juste recouvert de tuiles se trouvait une grande pièce « cabanon »d’une hauteur d’1m 30 à 80cm. Cette pièce, fermée par une porte de bois, comportait une grosse poutre à l’entrée et souvent on s’y cognait la tête. Dans cette pièce on y stockait le charbon apporté chaque semaine par le charbonnier. 50 kilos sur chaque épaule sur 4 étages. On prenait des boulets de coke car l’anthracite était trop chère; le poêle était dans un premier temps à la salle à manger et il y avait une cuisinière dans la cuisine, puis lorsque les parents ont eu le gaz, la cuisinière a rendu l’âme et le poêle à été mis dans le couloir. Je me souviens que chaque année il fallait ramoner ces grands tuyaux qui allaient du couloir jusqu’à la cheminée.
Dans la salle à manger se trouvait le piano de ma mère, la machine à coudre devant la fenêtre, ma mère assise derrière et ses coupons de tissus à reprendre (manque de broderie ou le métier à tisser avait cassé, la maison mère était à St Clair derrière le magasin Conforama actuel ; j’adorais visiter les grands métiers à tisser, avec ces multitudes de bobines multicolores), Me livreur de tissus s’appelait Mr Lamotte, son fils fût un grand joueur de basket à Villeurbanne; les coupons de tissus faisaient environ 30 à 50 mètres et des papiers épinglés désignaient les manques. Ma mère était payée aux nombres de papiers. Parfois lorsqu’il y avait urgence, c’était nous sur la table qui mettions ces papiers, toute la famille ensemble. Ma mère faisait facilement 10 à 12 heures courbée sur sa machine. Je ne peux parler de cet appartement sans mentionner les escaliers et la rampe, car je crois qu’ une partie de ma jeunesse c’est écoulée sur la rampe à califourchon du 5ème au 1er étage ou du côté vide, à escalader les 5 étages et à descendre, un bras sur la rampe, l’étage en deux fois. Avec bien sur la concierge me criant qu’il ne fallait pas être si bruyant. Parfois par temps de pluie je passait des heures à jouer aux soldats, ou aux courses de vélos et de boutons sur le palier entre le 5éme et le 4éme étage. L’alcôve côté cuisine était le domaine de mon frère, une très grande porte en bois à double battant isolait cette pièce. Ici lorsque j’ai été en âge de lire, je trouvais des trésors de bandes dessinées qui à cette époque étaient du format des carnets de chèques actuels. L’autre alcôve était la chambre de mes parents et mon lit s’y trouvait aussi. (lit d’enfant en fer forgé). La toilette se faisait dans un baquet à la cuisine et parfois on allait aux « bains maures » aux Charpennes. Mon école se trouvait rue Docteur Dollard, l’école de garçons était séparée de l’école des filles par la maternelle. Il me reste peu de souvenirs de cette période à part les photos de classe. L’école n’étant pas mon fort, surtout l’orthographe souvent pour les compositions mon père me traînait pour y aller, je me souviens pourtant de mes enseignants ( maître d’école). 5ème Melle Vaisset 1ére classe après la maternelle 4ème Mme Valy CE 2ème et 1ére 3ème Mr Chaffongnon 2ème Mr Valy 1ère Mr Rivoire
En ce temps là les commerces étaient de proximités, il y avait
trois épiceries chez Manzini où l' on avait une Ardoise (on ne
payait qu’une fois par quinzaine) comme beaucoup de gens. Le fils
était un copain de mon frère, chez Torrent et chez Brenier, une
boulangerie chez Abel, deux laiteries une près du cours Tolstoi
avec son garçon laitier qui livrait le lait le matin à l’aide
de son triporteur, une autre laiterie chez Chaumel, le boucher
chez Besacier nous voyait moins souvent, il se trouvait coté
impair vers la 2 ème laiterie. Il y avait aussi une boucherie
chevaline rue Germain où on se servait une fois par semaine Quand aux poissonniers je ne me souviens pas de son emplacement,
sinon que l’on mangeait de la saumonette régulièrement. Entre
l’école et la Maison il y avait le magasin de la mère Argout, où
on volait plus que l’on achetait, nos bonbons.
LA CUISINE
La spécialité de ma mère était la polenta et les rognons en
sauce au vin, mon père aimait bien cuisiner particulièrement les
moules, les grenouilles, les tripes, les lapins achetés vivants,
les poulets tués et plumés à la maison. Il faisait du cabri au
four, piqué à l’ail, rien que d’en parler le goût m’en vient à
la bouche,. Pour le mardi gras les parents nous faisaient des
bugnes, une pleine lessiveuse. En été les soirs de grandes
chaleurs nous soupions avec des assiettes de lait frais dans
lesquelles nous trempions des biscottes.
LES LOISIRS
Au poste vers les midi on écoutait Zappy Max, le jeu quitte ou
double. Le soir parfois une pièce ou une énigme policière.
C’était la période des chansons de Jacques HELIAN
LES JEUX
Aussi loin que je me remémore, ma vie a toujours été remplie de
jeux; petit, il y avait les jeux de billes (tir de 2,3,4 mètres)
sur des agates, oeil, tas de billes en pyramides ; au pot, à la
poursuite, jeux de récréation qui se poursuivaient souvent sur le
trottoir, devant les immeubles ou dans la cour,. J’ai mis
beaucoup de temps à perdre les billes et les agates que
mon frère avait gagnées. D’autres jeux marelle, noyaux
d’abricots, osselets, chi-fou-mi, chats perchés, course avec
des boutons, pitch avec les pièces de monnaies percées ou des
bandes de chambre a air de vélo) faisaient notre quotidien.
A partir de 10
ans, souvent je rejoignais mes parents au café (le Réxy vers les
Brotteaux ) pour jouer à la coinche et tous adoraient me prendre
comme partenaire. Je gagnais ainsi ma grenadine et mes sandwichs
saucisson ou jambon beurre. LES MALADIES Très jeune, j’ai fait un séjour à Gien . Puis en 1953 à 11 ans, au plus fort de l’épidémie de la tuberculose j’ai fait un séjour de 5 mois en préventorium pour un voile au poumon. Et pendant trois ans de treize à quinze ans, un mois de cure pour sinusite, à CHALLES Les Eaux
LES COLONIES, LES VACANCES
De sept à onze ans, mes vacances consistaient à un mois de
colonie à Monsols. De ces moments de ma vie ,il me revient :
l’attente du courrier, les grandes cabanes faites de fougères
tressées, les copains, les frères Pilloz et pierre Georges. Les
premiers bisous Annie Charbonnier, les filles Sacaraire. Les
autres noms m'ont échappé ainsi que mes neurones, les feux de
camps, les jeux de pistes, la kermesse de la troisième semaine
avec la visite de la famille. Les cages à sauterelles et les
gros cailloux de derrière le dortoir qui s’appelaient la pierre
des cocus, des amoureux, des pisseux. Le lavage au ruisseau le
matin et les grandes promenades des après midi. Une année, ma
cousine Claire avait elle aussi fait son mois de colonie.
Auparavant, mon frère aussi allait en colonie à Monsols et il y
avait même passé un long séjour pendant la guerre.
LA RELIGION
Je pense que j’ai été baptisé le jour de ma naissance ou les
jours suivants. Au préventorium j’ai, commencé le catéchisme et
en
entrant à VILLEURBANNE j’ai continué. Les cours se donnaient à
la cure de l’église de Sainte Thérèse le jeudi et la messe le
dimanche, j’ai donc effectué ma communion en juin 1955 et
ma confirmation
Mon costume avait été acheté au magasin « les trois frères »
LES FETES Je me souviens des fêtes de Noël,on laissait un verre d’eau pour le père Noël, car de faire sa tournée de distribution de jouets lui donnait soif . Le matin on trouvait des papillotes et des oranges semées dans le couloir jusqu' à la cheminée et dissimulés un peu partout, les jouets. C’était des moments de grand plaisir pour tous. Il y avait aussi la distribution de jouets de L’O T L qui se passait à la Bourse du travail de LYON; c’était pour moi l’occasion de revoir les copains de colonie, de voir un spectacle et d’avoir un bon goûter. Je peux parler des kermesses de fin d’année d’école où les maîtres faisaient concours d’ingéniosité pour les stands et les attractions; sur l’estrade, sous le préaux, dans la cours de récréation. Je crois que c’est de ces instants de notre enfance que nous vient le bonheur et les émotions lorsque l’on va à une fête. LE TRAVAIL Vers mes 13 ans mon frère c’est marié ; au cours d’une de ses sorties de camping il avait connu JEANNETTE et en lisant son courrier mes parents avaient appris qu’elle attendait un enfant ; MICHEL est né pendant que mon frère effectuait son service militaire et tout naturellement JEANNETTE et MICHEL habitèrent à VILLEURBANNE chez mes parents. A 14 ans, muni de mon certificat de fin d’étude, je suis entré dans la vie du travail à la société LAMEL RUE SON-TAY dans le quartier du TONKIN où travaillait JEANNETTE. Puis mon frère et Jeannette à l’arrivé d’un deuxième enfant DOMINIQUE déménagèrent à CALUIRE .Je pris donc l’alcôve de la cuisine et avec une de mes première paye je m’achetais l’électrophone TEPPAZ. En 1957 j’avais 16 ans et je sortais en compagnie du garçon laitier du bout de la rue Magenta. Il venait du midi et il avait un scooter; il était toujours entouré des plus belles filles du quartier et papillonnait d’une à l’autre. Il m’avait fait connaître (la verte) dont je ne me souviens pas du nom ni du prénom. Ce qui me revient en mémoire ce sont nos rencontres journalières dans son allée rue Baraban lorsque je prenais le car pour travailler chez LAMEL où j’avais commencé comme manœuvre puis comme O S 1 . Je travaillais 50 heures par semaine, la semaine au montage et le samedi matin à la soudure, à la peinture au pistolet, à la fonderie, au tour, à la rectifieuse, aux expéditions, par la suite aux contrôles comme O S 2. Entre les trajets et le travail, il ne me restait que les dimanches pour le ciné cité et le ciné Bellecombe ou je retrouvais mon autre copine Anne-Marie dont les parents tenaient un bistrot cours Lafayette vers la Traboule. Puis en 1958 mon copain est reparti dans son midi.
A17 ans et demi, j’ai commencé à prendre des cours de conduite et j’ai organisé ma première boum chez mes parents ; j’ai aussi acheté ma première voiture une Simca 5 fourgonnette que j’ai conduit une dizaine de fois la nuit sans le permis et que mon père a emprunté pour une soirée et qu’il a accidenté et rendu inutilisable. Dans les années 60 , chaque quartier avait sa bande; nous à la cité, on était avec le quartier de la villette, on trouvait le quartier des gratte-ciel avec sa bande de filles , le Tonkin mélange de gitans et d’italiens , les buers équipe d’espagnols , la Croix Rousse les riches avec leur escouade de motos et vespas , les Brotteaux des (vieux) , Gerland ,Grand Clement avec Cusset , la Ferrandière etc. Le dimanche, ces bandes écumaient les bals et les kermesses des alentours de LYON, et c’était des parties de pugilats à répétition quand 2 bandes ou plus se rencontraient . Une fois le permis en poche, je me suis payé une grosse voiture ( une vedette ) elle consommait autant d’essence que d’huile, elle devait nous servir pour mes premières vacances sur la cote d’azur avec Minos et Juillard, elle nous a lachés à VALENCE . Nous avons continué en stop pour atterrir dans un camping à Menton. Nous sommes rentrés en 203 Peugeot ce qui a été ma 3 ème voiture.
Repas chez la mère brasier à LYON avec Minos et Juillard Nos sorties du samedi étaient souvent aux matchs de catch à Gerland ou à la salle des sports de Villeurbanne, et ensuite une bonne choucroute à la brasserie Georges. En 1959 j’avais quitté LAMEL pour apprendre le métier de poseur de revêtement de sols. Les déplacements et la difficulté de ce métier m’ont conduit à retourner chez LAMEL. En 1962 , l’armée ma appelé et après 4 mois de classe à Sarrebourg , j’ai été réformé pour sinusite bilatérale ce qui m'a ramené chez LAMEL.
Par la suite j’ai travaillé à la société GABRIEL comme agent technique dans une équipe de méthodes, et ensuite à la société SETARAM comme câbleur. Cela nous emmène à la période de la rencontre avec MARYVONNE .
Gilbert
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