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Le courrier de Jean Couranjou

Le 3 janvier 2011

adressé à Marcel Pérez

 

Bonjour,

Tout d'abord, félicitations pour
votre site Souvenance2005 qui rappelle tant de choses !
Je me suis particulièrement attardé sur le chapitre des norias dont,
comme vous, je suis un nostalgique. J'ai vécu surtout à Mostaganem, puis à Blida,
enfin à Alger où ma famille (Goinard) était installée depuis 1882.
Mes grands-parents avaient une petite propriété non loin de Ben-Aknoun
(El-Biar). Il s'y trouvait une noria juchée sur une construction élevée.
C'est pourquoi j'ai donné le nom de Le tic-tac de la noria
au petit périodique que je compose depuis plusieurs mois
pour les descendants de ces grands-parents.
Et c'est en cherchant des sites
consacrés aux norias que
je suis tombé sur le vôtre.
Je vois que vous y demandez
quelques écrits sur le sujet.
Je vous en propose un
paru dans l'un des n° de
Le tic-tac de la noria,
le seul n'entrant pas sous
le sous-titre feuillets de Djenan Baldji,
car lui ne se rapporte pas à Djenan Baldji,
propriété de mes grands-parents.

Il s'agit de norias que j'ai vues
et photographiées dans quelques pays voisins
(Espagne dont Baléares, Tunisie, France)
à énergie hydraulique, éolienne (oui !)
et bien sûr animale
(belle noria près de Béziers).

Plus tard, quand elle aura paru dans
Le tic-tac de la noria, je pense vous envoyer
une petite étude de la noria de Djenan Baldji.


Cordialement,

Jean COURANJOU

 

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Un grand merci,
Jean Couranjou,
pour ce texte fort intéressant
qui s'intègre parfaitement au dossier sur des norias.
C'est un très beau cadeau que vous venez de nous faire.
Nous sommes heureux de voir que vous partagez avec nous cette
passion pour ces fascinantes machines que nous avons eu la chance
de connaître dans notre jeunesse, que nous croyions disparues à jamais,
mais que l'on construit encore dans certaines régions arides de notre planète.
Nous avons apprécié aussi bien leur chant cristallin, leur curieux mécanisme,
que le jaillissement de l'eau qu'elles puisaient des entrailles de la terre
pour abreuver les sols assoiffés de notre pays natal.

Il faut vous féliciter
aussi pour vos travaux approfondis
sur les carreaux de faïence des édifices
algérois et constantinois de l'ancienne Régence turque d'Alger.

Votre site (voir ci-dessous), qui présente vos travaux, plaira à
tous ceux qui, comme nous, s'intéressent à ce pan de la culture
que nous avons hérité de notre séjour en terre d'Algérie.

Merci encore pour cette importante contribution au
site des Amis de Birkadem
et au site Souvenance.

Cordialement,

Marcel Pérez

*

A côté de ses recherches sur la faïence de revêtement qui ont actuellement amené l'auteur à acquérir en ce domaine une réputation internationale (voir bibliographie dans son site, ci-dessous) il étudie également depuis longtemps la poterie modelée d'Afrique du Nord (confectionnée traditionnellement par les seules femmes en milieu rural). Cette étude a fait l'objet d'une première publication fractionnée sur plusieurs n° de la revue l'algérianiste de 2001 à 2003 (n° 96, 97, 99, 101, 102).

*


« L’Algérie ottomane
désignée en son temps "Régence turque d’Alger"' (1518-1830),
orna ses édifices, particulièrement ceux de la capitale barbaresque,
de quantités prodigieuses de carreaux de faïence d’origines diverses. » J.Couranjou

Jean Couranjou nous fait part sur son site de ses
travaux de recherche s'étalant sur plus de 50 années.
On y trouve un aperçu de son ouvrage, illustré de faïences que
la Régence importait surtout de Barcelone,
de Valence, de Tunis, des Pays-Bas
et tardivement de Naples.

Site

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© Jean Couranjou : Textes et photos
- Contribution au site des amis de Birkadem

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