André CHAPPE

En l'église de la Transfiguration à Sorgues
Edmond CHAPPE nous parle de
son frère André

André

est né le 2 décembre1924
à Aboutville, dans la région d'Alger.
En 1949 il a épousé Arlette Garrigos à Birkadem,
village situé près d'Alger.
Tout deux se sont retrouvés en France comme de nombreux
rapatriés, d'abord à Château-Thierry dans l'Aisne en octobre1962
puis ils se sont installés à Sorgues depuis février 1967.

André, retraité des travaux publics, s'est rapidement intégré dans la vie associative
puisqu'il fut des années durant, président de la section cyclotouriste de la maison des jeunes.
Amoureux de la bicyclette, il aimait en compagnie de ses coéquipiers arpenter les routes sinueuses
et pentues de votre belle région.
André à travaillé de nombreuses années à l'entreprise Calet, où il a terminé sa carrière comme responsable
de la centrale à béton de Sorgues. Il a obtenu les médailles Argent, Vermeil et Or .
Mon frère André fut un ancien de la campagne d'Italie. Il avait moins de 20 ans lorsqu'il fut mobilisé en 1943
à Marengo. Il a ensuite été muté à la mission française auprès de la cinquième armée américaine en avril 1944
avec laquelle il a débarqué en Italie.

Il a été démobilisé en 1946 avec le grade de brigadier chef.
Ses récompenses sont nombreuses,

- croix du combattant,
- médaillé de la campagne d'Italie,
- médaillé des combattants de moins de 20 ans.

La ville de Sorgues lui a décerné le 8 mai 2005, le diplôme d'honneur,
à titre de reconnaissance pour services rendus au monde combattant.

C'était un homme dévoué, sociable et aimé de tous.
Nous garderons de lui le souvenir indélébile
d'un être sensible et généreux.

Que Dieu puisse
l'accueillir dans son royaume.

Edmond

E-mail: edmond.chappe@wanadoo.fr

Chère Arlette,

Nous sommes tous bouleversés
depuis que tu nous as appris la bien triste nouvelle.
Nous savions qu’André n’allait pas bien, mais rien ne nous laissait
croire qu’il allait nous quitter.

Vous formiez tous les deux un couple uni
et exemplaire que nous connaissions bien et appréciions
beaucoup, puisque nous étions vos voisins immédiats à Birkadem,
au fond de la ruelle Carreras, avec les familles Devot, Girard, Cardona,
Court et Bardey.

Les années ont passé mais nous nous souvenons toujours de cette ruelle banale
pour d’autres, mais pour nous, magique, où nous avons vécu des années si heureuses.

Nous nous souviendrons longtemps de ce jour de printemps, l’an dernier, où 4 d’entre nous
étions passés vous voir à Sorgues où nous avions tchatché encore et toujours de là-bas
en évoquant des souvenirs communs, comme nous le faisions à chaque visite
depuis que nous vous avions retrouvés. Qui aurait dit alors que c’était
la dernière fois que nous voyions André vivant ! André était une
personne, juste, sincère, serviable, qui aimait la jeunesse
qu'il a aidée toute sa vie. Pour les jeunes de Birkadem
il était un homme modèle, assidu, fidèle, il était
près de toi chaque soir avec sa belle bicyclette
pour témoin. Elle a dû en entendre des
mots de tendresse cette bicyclette là !
Le mariage et les années n'ont pu
tarir cette source d'amour qui
vous a poursuivis 63 années
André sera regretté de tous.

Reçois de nous tous, chère Arlette,
nos plus sincères condoléances et transmets-les à ta famille.
Certains d’entre-nous cinq, seront auprès de toi aux obsèques, mais d’autres
que la distance ou la santé empêchent de se déplacer seront présents par la pensée.

Bien affectueusement,

Roger, Robert, Paulette, Andrée et Marcel Pérez

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Arlette & André