A l’occasion de Noël,
nos enfants nous ont offert un
pèlerinage à Birkadem
et dans l’algérois.
Eux
aussi avaient envie
de revoir le village
de leur enfance
et les plages qu’ ils avaient
appréciées.
Embarqués dans le premier
avion en partance
d’Orly, nous étions à Maison-Blanche
à 10 h.
Le conducteur du minibus qui avait
été loué
nous attendait à la sortie des
bâtiments
administratifs.
Direction l’hôtel EL DJEZAIR (
ex St GEORGES)
pour y déposer nos bagages
et nous voilà en route pour un
déjeuner à la
Madrague.
L’après-midi, visite au centre
ville d’Alger en
minibus d’abord
puis rues d’Isly,
Dumont-d’Urville, jusqu'au square
Bresson, à pied.
Le Dimanche fut consacré
à la visite de
Birkadem
et du cimetière. Ce dernier
étant cadenassé, nous
nous présentâmes à la Mairie
pour obtenir les clés
mais il fallut
attendre
14 h. Pour nous faire patienter, on nous fit visiter
l’église
(absolument vide mais destinée
à devenir un
local des réunions politiques).
Puis nous allâmes au clos St Jean revoir
notre
quartier que nous avons trouvé bien changé,
ne reconnaissant que peu ces lieux où
nous avons
résidé plus de vingt ans.
Lundi,
par une journée
ensoleillée, nous avons traversé Alger puis suivi
la
route
le long du littoral avant de prendre
l’autoroute vers Sidi Ferruch, le Chenouah
et Tipasa.
Mardi matin, les bagages embarqués dans la
voiture,
nous avons roulé dans diverses
rues d’Alger
avant de suivre un
itinéraire conduisant à La Bouzareah,
où notre conducteur nous
conduisit chez un pâtissier
réputé, ce que nous
n’avons d’ailleurs pas regretté, ni
nous, ni cet artisan.
Puis nous prîmes la direction d’Aïn-Taya
à la recherche des plages que
nous avions fréquentées, mais
en vain. Après le
repas à Ain Taya, notre
conducteur nous fit rouler dans les
différents
quartiers de l‘agglomération
de Boumerdes avant de
nous reconduire
à
l’aérodrome de Maison-Blanche à 18
heures .
Ce garçon mérite nos
compliments pour sa
gentillesse, et sa ponctualité.
Nous avons apprécié
l’accueil curieux
et bon enfant des personnes
que nous avons rencontrées
à Birkadem,
de même
que
l’accueil cordial
des différents
restaurateurs chez lesquels
nous avons déjeuné.
Un adjoint au Maire, mis au courant de notre
démarche, nous a gentiment reçus
dans son bureau en attendant l'arrivée
de la clé du cimetière.
Ce qui nous a beaucoup frappé, c'est le
développement du réseau autoroutier de
la région algéroise ainsi que
le développement
effréné des constructions
qui ne semblent pas répondre
à un P.O.S
quelconque.
Mais n’oublions pas qu’il y a actuellement plus de 60.000
habitants à Birkadem
et que
l’agglomération
algéroise
avait déjà
2 562 000 habitants
en1998.
lucien.aliphat@wanadoo.fr